Une petite chambre, dans un immeuble avec deux lits d'une personne dans un tout petit espace. Décoration inexistante, quant à des jouets, seule une petite poupée trône sur l'un des lits. Décor désolant d'orphelinat qu'à connut Eléa dans son enfance. Une petite fenêtre mal isolée laisse percevoir la lueur du soleil et passer l'air froid d'hiver. Sur le sol, juste à côté de la fenêtre, une petite fille attendait sagement, le regard perdus à l'horizon. Dur épreuve pour une enfant. Eléa est, comme le disaient ces parents biologiques un grave accident, la petite fille ne pouvait que le ressentir puisque ces deux personnes ne lui montrer aucun intérêt, aucune attention. Parfois même, ils avaient même des mots très dur envers elle. Même si, elle n'avait qu'un an et demi lorsqu'ils l'abandonnèrent, la petite fille comprenait bien ce qui se passait et ressentait, malheureusement la haine que ses parents lui portaient. Un matin d'Aôut, ils emmenèrent leurs filles dans un foyer, un orphelinat pour petites filles. Ils la déposèrent s'en avoir le moindre regret. Là, elle vécut au grès des visites de parents potentiels. Quelques semaines à peines après son admission à l'orphelinat, un couple vint rendre visite à Eléa. Luca et Michelangelo Salieri ne pouvaient avoir d'enfants, en effet la jeune femme enchaînait les fausses couches, à leurs plus grand désespoir. Lorsqu'ils eurent accepté le fait qu'ils ne pourraient jamais avoir d'enfant "naturel", de leurs sangs, ils décidèrent d'opter pour l'adoption. C'est pour cela, que ce jour là, ils étaient là, dans un orphelinat de Paris. C'est ce jour, que pour la première Eléa rencontra ses parents adoptifs. Car on peut le dire, les Salieri eurent le coup de coeur pour la petite demoiselle. La jeune femme sera Eléa dans ses bras. La petite fille se s'y sentait bien. Un peu de chaleur humaine, d'amour c'était nouveau pour elle et pour la première fois depuis son arrivée à l'orphelinat elle se mit à sourire. Eléa avait enfin trouvé une famille, une vraie. Les Salieri étaient aux petits soins pour elle, ils lui avaient installé une sublime chambre tout en rose, avec des jouets et des peluches partout. Elle était heureuse pour la première fois de sa vie. Pour son premier anniversaire dans sa famille, le 12 février Luca annonça à sa princesse qu'elle allait avoir une petite soeur. En effet, le couple avaient entamé une seconde demande d'adoption. Vanille arriva rapidement à la maison, elle a le même âge qu'Eléa. Une petite blonde captivé par les crayons de couleurs. Les deux petites filles, sont vite devenues comment les cinq doigts de la main, inséparables. Elles se disaient tout, partageaient tout.
L'année de leurs huit ans, Eléa commença à changer. En effet, elle ne confiait plus les moindres détails de sa vie à sa soeur, comme elle avait l'habitude de le faire de part le passé. Et c'est vrai, qu'elle ne lui confiait plus rien en ce qui concernait ses sentiments. C'est vrai qu'avec le temps, c'était beaucoup plus difficile de tout partageait avec Vanille, Eléa voulait plus d'indépendance et ne pas toujours avoir à raconter sa vie à sa soeur. Depuis quelques temps, Eléa avait changé de clan au lycée. A quinze ans, elle voulait être populaire et pour cela elle délaissait sa propre soeur, beaucoup trop sage aux yeux des autres jeunes du collège. Et c'est que Eléa en pinçait pour un garçon de sa classe, tout ce qu'il y a de plus mignon, mais surtout d'inaccessible. Chose tout à fait normal pour son âge. Le 15 mai de cette année là, Eléa avait été invité à la fête des dit populaires de l'école par ce même garçon, Lucas. Les parents des filles étés de sortie. Seules à la maison, Vanille n'avait rien prévu de spécial, Eléa elle comptait bien sortir, malgré l'interdiction de leur mère. La jeune fille, c'était habillé et surtout maquillé choses que Lucia, sa mère ne supportait pas, elle la trouvait beaucoup trop jeune pour cela. Elle allait passer pas la fenêtre quand sa soeur entra dans sa chambre, en comprenant ce qu'elle était en train de faire, Vanille regarda Eléa bouche bée. Malgré la dispute qui se déroula entre les deux jeunes filles, Eléa sortit quand même. Laissant sa soeur seule à la maison. A son retour, elle trouva sa soeur installée sur le canapé, luttant contre le sommeil, les yeux gonflés et rougis par les pleurs qu'elle déversait depuis le départ de la jeune fille. Elle, au contraire de Vanille affichait un sourire béa, elle avait passé une soirée extraordinaire et n'avait pas manqué de le dire à sa soeur. Mais face à ça, sa soeur lui avait demandé qu'elle jour nous étions. "Le 16 mai, je crois ..." " Justement nous sommes le 16. " A ce moment-là, Eléa comprit l'erreur qu'elle avait faites. Elle était impardonnable, comment avait-elle put oublier l'anniversaire de sa propre soeur. La jeune fille tenta de se rattraper, en vain.
Les études se déroulaient à merveilles en France pour Eléa, passionné par l'histoire de son pays, les cours ne pouvaient qu'être passionnants. Un soir, alors que les quatre membres de la famille étaient installés à table pour le diner, le père d'Eléa annonça une grande nouvelle qui allait ravir la jeune femme. " Nous déménageons à New-York, à nous les Etats-Unis. " Eléa regarda son père, les yeux brillants de bonheur, puis elle regarda sa mère, elle souriait. Ce n'était pas une blague, il était sérieux. Vanille quant-à elle, n'avait pas l'air réjouit à l'idée de déménager. " Oh mon dieu, papa c'est génial !!! " Magnifique, c'était le mot. Cette nouvelle était magnifique, un rêve éveillé pour Eléa. Elle allait vivre à Manhattan, c'était impensable il y a encore quelques heures et pourtant, dans à peine une semaine, elle serait dans l'avion pour aller vivre là-bas. La veille de leur départ, avant qu'ils prennent l'avion pour quitter la France, Eléa avait invité son petit ami à la maison, Ivan, c'était son nom. Il était comment dire, si génial aux yeux de la jeune femme. Elle ne voyait que par lui, même si elle savait très bien que ce n'était pas l'amour de sa vie, mais elle était bien avec lui, il lui faisait prendre la vie du bon côté. Ils étaient là, tous les deux installés sur le lit de la jeune femme dans sa chambre vide de décoration, puisqu'elle avait déjà fait la majorité de ses cartons, s'embrassant langoureusement. C'était leur dernière journée ensemble, leur dernière nuit également. Eléa comptait bien en profiter, c'était la fin de leur relation amoureuse, elle le savait. Même si cela la rend triste, elle préfère mettre un terme à leur couple au moment où elle montera dans l'avion, car l'amour longue distance sera encore plus difficile à vivre qu'une simple séparation. Ils étaient là, à s'embrasser passionnément sur le lit d'Eléa, elle se redressa et enleva son chemisier tout en continuant à l'embrasser. Ivan, quant à lui déboutonnait son jean. C'est à ce moment-là, que Vanille fit éruption dans la chambre, pour prévenir sa soeur, que leur mère l'appelait. Scène assez gênante pour tous les trois, il faut l'avouer. Une fois sa soeur disparût, Eléa fut prise d'un fou rire elle se blottit contre son petit ami. " C'est d'un comique, j'adore !! " Leur dernière soirée fut assez chargé, le jeune homme l'aida à terminer sa dernière valise, puis ils mangèrent tous ensemble au salon. Puis, les deux amoureux passèrent leur dernière nuit ensemble, une nuit agitée et pleine de tendresse.
Le lendemain, c'était le jour du grand départ. Eléa se réveilla dans les bras d'Yvan, pour la dernière fois de sa vie. Cela la rendait malade de se dire que c'était là leurs derniers moments passés ensemble. Quelques heures plus tard, ils étaient tous réunis devant l'aéroport. Les valises s'entassaient sur le porte-bagage que guidait Luca accompagné de son époux, juste derrière eux, Vanille était avec Roman et un peu plus loin à la traîne Eléa était avec Yvan, main dans la main, ils discutaient tous les deux. Arrivé devant la porte d'embarquement, Eléa se tourna face à son petit ami, elle plongea ses yeux dans ceux d'Yvan. " Je t'aime Yvan, je t'aimerais toute ma vie. " Elle l'embrassa avec passion avant de lui remettre une enveloppe blanche, où était inscrit son nom. La jeune femme lui demanda de n'ouvrir cette enveloppe que lorsqu'elle aurait quitté la zone d'embarquement. Elle l'embrassa, une dernière fois, passant ses bras autour de son cou pour le serrer dans ses bras. Les larmes vinrent humidifier son visage. Quelques secondes plus tard, elle prit son sac à main, donna son billet à l'hôtesse et commença à avancer vers l'embarcadère. La jeune femme se retourna une dernière fois avant de disparaître dans le tunnel menant jusqu'à l'entrée de l'avion.

Citation :

Mon coeur,

Je préfère t'écrire ce que j'ai à te dire, parce qu'affronter ton regard me dissuaderait j'en suis certaine. Tu sais que je t'aime comme une folle, que je ferais n'importe quoi pour toi. Je sais que tu es l'homme de ma vie, mais si je t'écris cette lettre c'est pour te dire que nous deux c'est terminé. Si tu savais le mal que ça me fait de te dire cela, pour tout te dire, je suis en train de pleurer. Je ne me sens pas capable d'entretenir notre relation avec cette immense distance qui nous séparera, je préfère souffrir aujourd'hui que d'avoir à souffrir de ton absence là-bas. Je sais très bien, que je ne pourrais pas t'oublier, ni même cesser de t'aimer. Il va tout simplement que j'apprenne à vivre avec ton absence. Je veux que tu sois heureux, que tu trouves la fille qu'il te faut et qui pourra rester à tes côtés.

Je ne souhaite qu'une seule et unique chose, ton bonheur.

Je t'aime Yvan, n'en doute jamais.

Eléa

La vie à suivie son cour et la famille est installée déjà depuis quelques temps à Mannathan. Vanille est finalement très heureuse et pourtant ce n'était pas gagné à l'annonce de leur départ. Quant-à Eléa, elle est toujours aussi passionnée par l'histoire de France, niveau moral, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, bien qu'elle soit heureuse d'être là quelque chose l'empêche d'être totalement ravie de cette nouvelle vie.