« Je suis née le 15 mai 1990 à Paris, d'un mère inconnue et d'un père inconnu également. Vous l'aurez compris je suis une enfant abandonnée à la naissance par deux êtres qui ne semblaient pas me désirer. Mais pour autant je ne leur en veux nullement... Bien au contraire, ils m'ont permis d'avoir comme père et mère les deux personnes que j'aime le plus au monde. Ma mère Lucia Sura Salieri ne pouvait pas avoir d'enfants. Pourtant avec son mari Michelangelo, ils avaient tout tenter mais non rien. A chaque fois, la femme Salieri faisait une fausse couche. Mais les deux jeunes gens ne se sont jamais décourageaient, et quand ils ont enfin accepté qu'ils n'auront jamais d'enfant de "sang", il décidèrent d'adopter. Et c'est maintenant que mon histoire commence.
J'étais alors âgée de deux ans quand j'ai vu pour la première fois ma maman. Je me souviendrais toujours de ce jour ou du moins, je me rappellerais toujours ce que mon père m'a dit à ce sujet. Quand j'ai vu ma mère pour la première fois, je lui ai tendu la main et je lui ai simplement dit "ça va être toi ma maman maintenant ?". "Vanille ! Tu n'as pas honte ! Veuillez l'excuser." Mon père, sur le coup se mit à rien mais moi je me suis mise à bouder en croisant mes petits bras et en coinçant mes mains sous mes aisselles. C'est alors qu'ils comprirent que j'étais parfaite pour être leur petite fille chérie ou plutôt leur deuxième petite fille chérie parce qu'il y a une autre petite fille avec moi à la maison... Marie, ma grande sœur de trois mois et un jour. Moi qui avait toujours voulu une sœur j'étais servie...

"Laisse moi tranquille Vanille tu veux !!!" Maman, nous a dit de rester à la maison ce soir ! Tu n'as pas le droit de sortir Marie. "Je t'ai déjà dit que c'était Alex et non Marie !" 'Il n'empêche qu'on n'a pas le droit de..." "Tu me fais chier Vanille ! Je fais ce que je veux ! Ce soir là, ma sœur est sortie toute seule dans la nuit noire sans l'accord de nos parents. Alex avait changé depuis un petit moment. Je soupçonnais qu'il y avait une histoire de garçon là dessous mais voilà, depuis nos huit ans, ma sœur ne me confiait plus grand chose mis à part ces histoires avec les copines mais dès que j'essayais d'aborder sa vie sentimentale elle me renvoyait paître dans les champs des vaches.Enfin moi je restais à la maison toute seule face un pot de glace à la vanille à regarder des programmes débiles à la télé. J'avais seize ans et nous étions le 15 mai ce soir là. Tout le monde avait oublié mon anniversaire et je passais donc le soirée toute seule à regarder la télé. Quelle belle soirée... J'attendais sur le canapé le retour de ma sœur qui ne se fit pas avant cinq heures du matin. La tête dans le pâté, je me levais du canapé pour aller à sa rencontre. Elle avait un large sourire alors que moi j'avais les yeux bouffies par les larmes qui avaient coulées. "Tu as eut tord Vanille cette soirée était EX-TRA." 'Quel jour sommes nous Alexandra ?" "Je ne sais pas le 16 mai je crois..." 'Justement, nous sommes le 16. "Vanille..." "Non mais laisse tomber ! La fête était EX-TRA." Je remontais dans ma chambre avec une peine immense. Maintenant, il était impossible, que j'oublie mes seize ans... Mais bon, je ne suis pas rancunière alors je ne lui en ai jamais tenu rigueur... Disons simplement que je n'ai jamais plus appeler Marie, Alexandra, je ne pouvais plus le concevoir.

"Vanille tout va bien ?" "Laisse moi tranquille tu veux ! "Mais qu'est-ce que j'ai fait ???" "Arrête de me prendre pour une conne tu veux, maintenant oublie moi !" Je me dirigeais vers mon cours d'anglais le cœur en miettes. Mon petit ami m'avait trompé et j'en était absolument sur à cent pour cent. Je l'avais vu de mes propres yeux. Maintenant je ne voulais plus le revoir. Il était sorti avec cette blonde et je les avaient vu chez lui dans sa chambre. Je n'avais pas pu le supporter... Et dire qu'il m'avait envoyer des fleurs quelques heures auparavant. Mais quelques jours plus tard, il m'a coincé dans un recoin d'un casier et il m'a embrasser comme il ne m'avait jamais embrasser. Maintenant que j'avais la bec bouclé, il pouvait me parler tranquillement. "Je ne t'ai jamais trompé Vanille. Je ne te l'ai jamais dit mais je t'aime. La seule réponse que j'ai pu lui donner c'est un baiser passionné. Je ne sais toujours pas à ce jour qui lui a dit que je l'avais vu avec une autre mais je ne remercierais jamais assez cette personne. En tout cas, pour moi les études en France c'était vraiment le pied. J'apprenais mes langues tranquillement et surtout, j'étais avec l'homme que j'aimais... Mais voilà mon bonheur fut de courte durée quand papa décida qu'il était mieux pour nous de partir à New York et plus précisément à Manhattan. Ma sœur était contente d'aller là bas alors que moi je devais me séparer de mon copain. " Je dois te dire un truc Roman." " Oui moi aussi, écoute moi, je pars aux Etats-Unis et... "Moi aussi !!!! Mais comment tu as... " Marie." "Oh je vois..." "Tu lui en veux ?" "Nan..." Non, je ne lui en voulais pas mais c'est vrai que je n'aurais pas penser qu'elle lui aurait dit avant que moi je le fasse. Enfin, je devais retourner chez moi pour aider ma mère à faire les bagages.

"Ohhh Alexandra ! T'as pas entendu maman t'appel..." "Salut Vanille. Comment ça..." "Ouais salut Ivan, bon je vois que tu ne viendras pas nous aider, tu es trop occupée. Amusez vous bien ! Maman !!!! Il y a Ivan alors tu peux oublier Alexandra !" Je retournais dans ma chambre pour finir de faire ma valise. Le soir mon Roman venait à la maison me voir mais comme habituellement il passerait la nuit avec moi ou du moins nous dormirons simplement dans les bras l'un de l'autre et pas comme Maire et Ivan... Enfin après cette soirée, nous sommes allées à l'aéroport pour nous rendre à New York. Maintenant que nous sommes installés tout se passe pour le mieux. Mes cours, à la maison et avec Roman tout va pour le mieux même si nous nous sommes séparés, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Il n'y a plus aucun sous entendu entre nous et même je crois que notre histoire est plus ou moins effacé de nos mémoires. Mais je sens que pour Marie ça ne va pas comme elle le voudrait. Enfin, peut être qu'un jour elle me fera assez confiance pour qu'elle se confie à moi. En attendant, tout le monde dit que je suis un peu trop sage alors il va falloir que je change un peu pour faire oublier la rose blanche que j'étais... Surtout que je préfère les roses rouges... »